Projet : "Développement d’une Imagerie Multimodale Associant Imagerie par Résonance Magnétique (MRI) et Spectrométrie de masse MALDI Appliquée à l’étude de la Régénération de tissus"
- Quelle est l'origine de votre collaboration et la genèse de ce projet ?
- Pourriez-vous décrire votre projet (Développement d’une Imagerie Multimodale Associant Imagerie par Résonnance Magnétique (MRI) et Spectrométrie de masse MALDI Appliquée à l’étude de la Régénération de tissus) soutenu par AAP en quelques mots ? Où en êtes-vous de votre projet et en quoi l'aide du département a pu vous aider à le démarrer ?
L’imagerie multimodale est une approche puissante pour combiner des informations provenant de plusieurs modalités. Elle implique plusieurs défis et verrous à lever en termes d'acquisition, de traitement des images ainsi que leur interprétation. L’IRM est informative sur la nature morphologique du tissu, tandis que la MALDI-MSI excelle dans la nature chimique du tissu. Outre la stratégie analytique à mettre en place, la stratégie computationnelle est cruciale pour l’extraction et la corrélation des données. De prime abord, nous avons appliqué cette approche sur un cerveau de souris afin d’optimiser la stratégie analytique, puis nous avons développé des outils computationnels en se focalisant sur le recalage, i.e. l’alignement spatial des images issues des deux modalités, ainsi qu’une analyse statistique (segmentation, analyse ROC, etc.). Cette première partie a été valorisée par une publication. Nous poursuivons actuellement nos efforts afin d’appliquer cette stratégie à la régénération de tissu.
L’interdisciplinarité est omniprésente dans notre quotidien, certes au sein du Département STS, mais aussi plus généralement au sein de l’Université de Bordeaux avec l’apparition en 2023 de l’AAP RIE lancé par la Dr. Nathalie Sans. Plus concrètement, à travers ce projet collaboratif du Département STS, nous avons initié une nouvelle collaboration avec Philippe Barthélémy de l’ARNA. Basé sur notre approche d’imagerie multimodale et toujours lié à notre problématique biologique, l’idée est d’injecter à notre modèle animal une substance organique synthétisée au sein de son équipe afin d’en évaluer l’impact sur le microenvironnement que ce soit par IRM ou MALDI-MSI.