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Inno, Valo, Impro : retour sur la 7e journée scientifique du Département STS

Le Département Sciences et Technologies pour la Santé a organisé sa journée scientifique annuelle le 27 novembre 2025 sur le campus Montesquieu - Retour sur cette 7e édition

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Pour la septième année consécutive, le Département a tenu sa journée scientifique annuelle. Petit dépaysement pour cette édition : la communauté STS s'est retrouvée sur les terres de la faculté de droit, d'économie et de gestion. L'interdisciplinarité passe aussi par l'exploration de nouveaux territoires ! 
 
La journée s'est tenue au bâtiment Economie du campus Montesquieu dans l'amphithéâtre Asselain qui a accueilli les 130 personnes venues assister aux conférences et sessions présentant les dernières recherches menées au sein des 5 unités du Département. Cet événement a été aussi l'occasion de partager un moment de convivialidurant lequel les discussions se sont poursuivies de manière plus informelle.
 
Face au succès de la table-ronde "Financements européens de la recherche - focus nouveaux entrant.es" de l'année précédente, le format a été renouvelé en 2025. Pour cette 7e édition, c'est la question de la valorisation des projets académiques qui a structuré les débats. A partir des retours de collègues ayant lancé leur start-up et des expériences d'étudiantes en thèse bénéficiant d'un accompagnement à la valorisation de leurs travaux de doctorat, le public comme les participants ont pu échanger avec une représentante de la direction du "Développement par l’innovation, l’entrepreneuriat et le lien avec les acteurs socio-économiques" (#DIESE) de l'université ainsi qu'avec le responsable du projet SPARK Bordeaux. 
 
L'improvisation a aussi marqué cette journée puisque les dernières sessions ont été perturbées par une panne du vidéo-projecteur. Cet imprévu n'a non seulement pas empêché les lauréates des traditionnels prix STS de recevoir leur récompense, mais elle a aussi engendré une brillante démonstration au tableau qui marquera l'histoire des éditions de la journée scientifique annuelle du Département ! 

Les membres de STS de nouveau au rendez-vous

Cette 7e édition, organisée sur la campus Montesquieu à Pessac, a eu pour objectif, comme les années précédentes, de rassembler la communauté STS.
 
Les personnels de recherche ont ainsi pu de nouveau se rencontrer et échanger autour des 5 axes scientifiques qui structurent le Département :
 
  • Biophysique et structures des assemblages complexes
  • Chimie-biologie, chimie bioinspirée et vectorisation
  • Bioingénierie cellulaire et tissulaire
  • Imagerie biomédicale
  • Physiopathologie et recherche translationnelle

Et ils ont été encore au rendez-vous puisque que c'est plus de 130 personnes qui sont venues assister tout au long de la journée aux présentations et participer aux différentes sessions.

Ce succès est d'autant plus remarquable cette année que le Département s'est délocalisé à la faculté de droit, d'économie et de gestion. Si le Bâtiment H accueillant l'événement est bien connu des juristes, des politistes et des économistes, il est de fait moins fréquenté par les biologistes, chimistes et physiciens qui, pour certains, ont pu éprouver quelques difficultés à le trouver !  Finalement, tout le monde est parvenu à se frayer un chemin jusqu'à l'amphithéâtre Asselain, dernier né des amphithéâtres du campus Montesquieu. Un bel écrin pour une belle journée !

Marque de la vitalité de la communauté, la richesse des projets de recherche menés en son sein, la qualité scientifique des travaux des jeunes chercheurs du Département, ou encore le nombre de posters proposés encore cette année (23) qui manifestent l'interdisciplinarité et l'innovation des recherches bordelaises en sciences et technologies pour la santé.

Les Nanomatériaux et l'IRM bas champ à l'honneur

La journée scientifique de STS est aussi l'occasion d'entendre des conférenciers extérieurs spécialisés sur l'un des axes de recherche structurants du Département et d'ainsi nourrir les travaux et les discussions de la communauté.

Cette année, ce sont les nanomatériaux et l'IRM à bas et ultra-bas champs qui ont été mis à l'honneur avec les conférences du Pr. Nicolas Bertrand, chercheur à l'université de Laval au Québec et du Pr. Joshua Harper, chercheur à l'université Comunera au Paraguay.

Nicolas Bertrand comme Joshua Harper sont accueillis en mobilité à Bordeaux respectivement au laboratoire ARNA et au CRMSB. Leur présence témoigne de l'ouverture à l'international du Département et de ses membres qui ont à coeur de créer et de renforcer des partenariats internationaux sur des recherches novatrices et prometteuses.

Pharmacien de formation, le Dr Nicolas Bertrand est professeur adjoint à l'École des études pharmaceutiques de l'Université Laval. Il est également chercheur au Département d'endocrinologie et de néphrologie du Centre de recherche du CHU de Québec.

Ses recherches en nanomédecine portent sur la potentialisation de l'efficacité des molécules thérapeutiques grâce aux nanotechnologies.

Il est rédacteur en chef de l'European Journal of Pharmaceutics and Biopharmaceutics et directeur du pôle stratégique Biopharmacie et pharmacométrie du Réseau québécois de recherche sur les médicaments.

Il est membre associé de l'Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF) et du Centre de recherche sur les matériaux avancés (CERMA)

Joshua Harper, quant à lui, est professeur à l'UCOM - Universidad Comunera. Il s'est spécialisé dans le domaine des technologies pour la santé et se concentre en particulier sur la définition de stratégies visant la mise en oeuvre de systèmes de santé soutenables dans des pays qui ont peu de ressources économiques et un accès limité aux avancées technologiques médicales. Il dirige le laboratoire d'imagerie par résonance magnétique durable qui a pour ambition de construire le premier IRM open source à faible champ magnétique des Amériques.
 
Il a été, jusqu'en septembre 2025, professeur à l'UPTP et directeur du Center for the Advancement of Technology in Society and Industry (CATSI). Il a également occupé des postes à l'université Paraguayo Alemana, à l'université de Penn State, chez BorgWarner et à l'Université du Kansas.

Des projets de recherche mis en lumière

Au cours de cette journée cinq sessions réparties sur la journée ont permis aux porteurs et porteuses de projets en cours au sein de STS d'exposer les avancées de leurs recherches.
 

Projets STS internes 2024, un soutien aux travaux interdisciplinaires, innovants et collaboratifs 

Cette année, ce sont les lauréat.es de l'AAP STS interne 2024 qui ont pu présenter leurs travaux. 
 
Tout d'abord, Fabien Kawecki, chercheur Inserm à BioTis, a détaillé les premiers résultats du projet qu'il mène en collaboration avec François Roubertie, chirurugien cardiaque à l'IHU Liryc spécialisé en pédiatrie. Leurs travaux ont pour but de développer un conduit biologique innovant à partir de Matrice Extracellulaire Assemblée par des Cellules (MAC) non modifiée chimiquement pour des patients nés avec un coeur univentriculaire. Les conduits traditionnels, fabriqués à partir de matériaux synthétiques ou biologiques d’origine animale traités chimiquement, outre le fait qu'il ne peuvent suivre la croissance des enfants, génèrent des réactions inflammatoires et des complications thromboemboliques que le dispositif développé par les chercheurs pourraient éviter. 
 
Sébastien Campagne, chargé de recherche Inserm au laboratoire ARNA a ensuite parlé des recherches qu'il poursuit avec Yann Fichou, chercheur CNRS au CBMN. Leur ambition est de valider au niveau moléculaire le lien entre la protéine tau et l'U1 snRNP dans la maladie d'Alzheimer, lien qui a été mis en lumière, depuis plusieurs années, pour d'autres maladies neurodégénratives telles que l'amyotrophie spinale et la sclérose latérale amyotrophique.
 
Enfin,  Brigit Habenstein, directrice de recherche CNRS au CBMN, et Gilmar Salgado, chercheur à ARNA,  s'intéressent, quant à eux, à la protéine RocS. Le pneumocoque, agent pathogène humain, s'appuie sur cette protéine, récemment identifiée, pour répartir son ADN dans les deux cellules filles lors de la division cellulaire. L'objectif des deux scientifiques est de fournir une image complète des aspects structurels et mécanistiques du RocS, coordonnant la ségrégation de l'ADN et la constriction du divisome pendant le cycle cellulaire du streptococcus pneumoniae.

Focus ERC Starting Grant et bourse BPI, l'excellence scientifiques des membres du département récompensés

 
 
Marion Mathelié-Guinlet​, chargée de recherche CNRS au CBMN, lauréate 2024 d'une ERC Starting grant, est venue présenter les travaux en cours sur le projet "Physical and molecular underpinnings of the multifunctionality of bacterial peptide assemblies" (PUMBA) pour lequel elle a reçu ce financement européen. Victime de la coupure de courant de la console alimentant le vidéo-projecteur, elle a exécuté une brillante démonstration au tableau pour expliciter les premiers résultats de son travail. Il a pour objectif de comprendre la formation des PSMs, structures intermédiaires, complexes polydisperses et parfois transitoires, et les mécanismes d’interactions de ces diverses entités avec les lipides et protéines membranaires, constituant les cellules cibles. En identifiant, pour la première fois, les caractéristiques clés des fonctions délétères exercées par les PSMs, ce projet pourrait ouvrir la voie à la conception de nouvelles thérapies contre les infections staphylococciques, suscitant moins d'antibiorésistance.
 
 

Grâce au secours d'un vidéo-projecteur de fortune, Elodie Parzy, chercheuse au CRSMSB, n'a pas eu à manier le feutre véléda pour nous parler du projet lauréat d'une bourse de la Banque Publique d'Investissement (BPI) auquel elle participe. Son ambition est de construire un IRM ultra-bas champs en collaboration avec la start-up Chipiron. Léger, peu coûteux et ouvert pour le corps entier, cet IRM pourra parallèlement fournir des images de qualité en dépit de son moindre champ magnétique. Ce projet s'inscrit dans le mouvement récent de développement des IRM à bas et ultra-bas champ qui permettraient à la fois de révolutionner la prévention notamment en matière d'AVC - les appareils sont mobiles - de permettre à des pays et des structures médicales faiblement dotés en IRM pour des raisons économiques de pouvoir bénéficier de cette technologie - les appareils sont deux fois voire trois fois moins onéreux que les IRM 1T, 2T ou 3T - mais aussi d'inscrire l'imagerie dans une démarche plus durable - les appareils ont moins besoin d'eau et d'électricité pour fonctionner. 

Une table-ronde "Valorisation des projets académiques"

Comme en 2024, une partie de l'après-midi a été dédiée à l'organisation d'une table ronde axée cette année sur la valorisation des résultats de la recherche. 
 
Qu'est-ce qui fait, qu'en tant que chercheur, on souhaite se lancer dans la création d'une start-up ? Quelles sont les motivations qui sont à l'origine de cette démarche ? Quels obstacles doit-on surmonter ? Quels dispositifs d'accompagnement dans cette volonté de valorisation ? Quels conseils donner aux aspirants chercheurs-entrepreneurs ? C'est à l'ensemble de ces questions que Nicolas Babault, CEO d'IASOMarie-Christine Durrieu, chercheuse Inserm au CBMNAgathe Bedoux, doctorante à BioTis et Justine Couvez, étudiante en thèse à l'ISM et membre du RRI IMPACT, ont répondu. Côté service support, Lorena Delgado-Zabalza, chargée d'affaire en santé de la #DIESE et Parthiban Periyasamy, en charge du programme SPARK Bordeaux, ont complété et précisé les moyens mis à la disposition des scientifiques et des étudiants, ainsi que les personnes ressources pouvant être sollicitées pour les aider à monter leur start-up et les guider dans la valorisation de leurs résultats académiques. Ils ont également insisté sur l'importance sociétale de ces démarches et sur la volonté forte de l'université de Bordeaux et de ses partenaires de fournir aide et conseils dans cette valorisation de l'innovation scientifique qui peut parfois être difficile et désorientant quand on vient de l'académique.

Les échanges animés par Jeanne Leblond Chain (ARNA) se sont ouverts sur l'expérience de Nicolas Babault qui raconté le processus de création d'IASO. Cette start-up, créée officiellement en février 2025 en partenariat avec Philippe Barthélémy, chercheur Inserm, et le laboratoire ARNA, développe des molécules à base d'oligonucléotides d'intérêt thérapeutique et fournit diagnostique et biomatériel. Elle a vocation également à fournir service et conseils aux entreprises et aux laboratoires de recherche en santé humaine et animale et à promouvoir des essais cliniques. 

Marie-Christine Durrieu a, quant à elle, créé sa première start-up en avril 2022 à Barcelone. Celle-ci se concentre sur le développement d'un nouveau système de diagnostic précoce de pathologies en immobilisant un complexe polymétallique sur des microplaques utilisées en laboratoire d'analyse médicale. La chercheuse, en pleine démarche pour tenter de monter une nouvelle entreprise, a insisté sur la persévérance qu'il faut avoir pour aller jusqu'au bout de ce processus. Reste que si le découragement peut parfois l'assaillir, elle a voulu aussi appuyer sur l'aventure humaine, les rencontres et les soutiens qu'elle a pu trouver autant au sein de son laboratoire que des professionnels de la valorisation qui l'accompagnent dans ce parcours. 

Justine Couvez, lauréate 2024 du prix "Mature your PhD" pour son travail sur les nanovecteurs pour la libération d'actifs thérapeutiques actvée par la température et la lumière et le suivi par IRM, a souhaité parler des avantages qu'avaient eu pour elle ce prix.

En particulier, la rencontre de cliniciens et l'accès à des formations lui ont permis de faire un premier pas sur le chemin du transfert de ses travaux vers l'industrie.

Enfin, Agathe Bedoux a insisté sur la polyvalence des compétences et sur l'interdisciplinarité des savoirs que nécessitent le passage à l'entrepreunariat. Lauréate 2025 du premier prix Ubooster décerné par Ubee Lab, elle s'attache à développer un dispositif médical visant à soigner la surdité, les acouphènes et la perte auditive qui ouvre la voie à de nouveaux traitements pour des millions de personnes concernées par des troubles auditifs.
 
La salle a également pu poser ses questions ainsi que partager ses conseils et remarques.

Mature your PhD et Ubee Lab

Le concours Mature ton PhD+ est ouvert à l'ensemble des doctorants et doctorantes en 2e et 3e année de l'université de Bordeaux, y compris à ceux et celles qui ne bénéficient d'aucun financement doctoral. Fruit d'une collaboration entre l'École Doctorale et la SATT AST, il s'agit d'un concours annuel (pré-dossier allégé et pitch devant un jury). Pour les 3 projets les plus convaincants, les lauréats obtiennent un contrat à durée déterminée de 3 mois, pendant lequel ils peuvent se consacrer à cette mission d'innovation en parallèle de leur travail de thèse.
 
UBee Lab est ouvert aux étudiants, aux jeunes diplômés et personnels de l’université de Bordeaux qui portent une idée ou un projet de création d’entreprise ou d'association, quel que soit le secteur d'activité. À la fois laboratoire d’idées et espace de co-working au sein duquel les personnes incubées peuvent échanger, développer leur réseau et être conseillées, UBee Lab permet de créer une émulation et un environnement propices à l'innovation.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les dispositifs d'accompagnement à la valorisation, vous pouvez contacter la #DIESE et en son sein Lorena Delgado-Zabalza Lorena.delgado-zabalza@u-bordeaux.fr
 
Pour en savoir plus sur le projet SPARK et connaître les conditions et démarches à réaliser pour y avoir accès, vous pouvez contacter Parthiban Periyasamy - partisan.periyasamy@u-bordeaux.fr

Mettre en avant et soutenir les jeunes chercheur.es et les ingénieur.es du département

La journée scientifique c'est en outre la possibilité donnée aux jeunes chercheur.es et ingénieur.es du département de faire connaître et de partager leurs travaux à l'ensemble de la communauté via des présentations orales, des flash communications et des posters.

4 présentations orales de qualité

La journée STS donne l'occasion aux ingénieur.es et jeunes chercheur.es de présenter leurs travaux à la communauté via des communications orales.
 
Cette année ce sont trois doctorantes et un doctorant qui se sont essayés à l'exercice.
 
Tout d'abord Léa Gellée, étudiante en thèse au Laboratoire BioTis, nous a parlé de ses recherches sur le rôle des ostéocytes dans la réparation osseuse puis Dorian Chapeau, doctorant au CBMN, a présenté son travail sur l'analyse fonctionnelle dynamique des réseaux cellulaires au sein des ilots pancréatiques.

Lors de la troisième session consacrée aux présentations orales, Léonie Beaupèredoctorante en co-tutelle au CBMN et à l'IBCG, a, quant à elle, exposé ses travaux sur le développement de cellules artificielles bioénergétiques à base de mitochodries encapsulées dans des microcompartiments. Enfin, Kristell Mimoun, en thèse à l'IHU liryc au sein de l'équipe physiopathologie, a parlé de ses recherches visant à comprendre le rôle du système de conduction ventriculaire dans la mort subite cardiaque.

Flash présentations et posters : belles images, beaux travaux

Les jeunes chercheurs et ingénieurs ont eu aussi la possibilité de faire découvrir leurs travaux par le biais de Flash présentations de 5 minutes. Ces exposés succints étaient complétés par des posters que les participant.es ont pu visiter pour aller plus loin dans leur découverte des recherches des chercheurs du département.

Ils ont pu ainsi échanger plus avant avec  Sandy Al Bardawil, Flavie Gaudin et Viet-Ha Phan du laboratoire ARNA ; Adeline Coeugnet,  Valentin Saunier, Soumaïla Cissé, Anagha Kallisseri Parambil, Rosario Daniela Moreno Mora et Frank Nguetsop du CBMN, Matthieu Douard, du CRCTB ; Mathilde Demorise de l'IHU Liryc ; Fanny Munsch de la plateforme IBIO ; ainsi qu'avec Joyce Pokong Touyam et Nino Avetikovi du CRMSB.

Mais il était possible de discuter avec bien d'autres exposant et exposantes du Département puisque c'est 23 posters qui étaient affichés dans la travée C du campus Montesquieu.

VBHI, un nouvel IHU bordelais axé autour la santé vasculaire cérébrale

La journée STS est aussi l'opportunité pour différentes programmes et structures extérieures au Département de venir présenter des projets qui pourraient intéresser la communauté.

Cette année c'est l'IHU VBHI par la voix de son directeur par interim, le professeur Igor Sibon, neurologue à l'INCIA qui s'est prêté à l'exercice.

L’institut VBHI a été labélisé en 2023 dans le cadre du programme France 2030 pour la création d’Instituts Hospitalo-Universitaires (IHU) de rang international. Son programme de développement a été sélectionné par un jury international pour son impact à la fois pour l’amélioration de la prévention et de la prise en charge des patients, des populations, pour l’industrie par le transfert technologique, ainsi que pour accompagner la conception de nouvelles politiques publiques destinées à réduire des inégalités. À travers cette évaluation, c’est l’expertise du pôle hospitalo-universitaire bordelais pour relever le défi de la prévention des maladies neurovasculaires qui a été reconnue.

L’institut VBHI réunit à Bordeaux les meilleures expertises de recherche, de soin, de différentes spécialités (neurosciences, santé publique, cardiologie) autour d’approches translationnelles : des patients aux politiques de santé publique. Ces approches s’appuient sur des technologies et infrastructures haut de gamme (omiques, IA, imagerie…) pour inventer des modèles innovants de prévention des maladies vasculaires cérébrales et les diffuser au plus grand nombre.
 
Plusieurs chercheurs de STS participent à différents niveaux à ce programme parmi lesquels Gilles Guichard, directeur de recherche CNRS au CBMN, Sylvain Miraux et Emeline Ribot, chercheurs CNRS du CRMSB.

Et pour terminer, la remise des prix STS ! 

Comme chaque année, le département a remis ses traditionnels prix : meilleure présentation, meilleure flash communication et meilleur poster.

Et pour cette 7e édition, le département a eu une belle équipe de lauréates !

  • Prix de la meilleure communication orale : Kristell Mimoun  (IHU Liryc)
  • Prix de la meilleure flash présentation : Mathilde Demorise  (IHU Liryc)
  • Prix du meilleur poster : Lindita Lari (ARNA)
Cette journée a été organisée par le Groupe de Travail "Animation" du Département Sciences et Technologies pour la Santé : Sandy Al Bardawil, Clémence Faure, Ludivine Ferey, Jeanne Leblond Chain, Alexandra Prévot, Jean-François Quignard et Sébastien Salles.
 
 
Crédits photos et illustrations : Ludivine Ferey, Clémence Faure et Jeanne Leblond Chain